La Grande Marguerite

A l’énoncé de « Grande Marguerite », tout le monde visualise parfaitement une grande fleur jaune et blanche. En fait, il ne s’agit pas d’une fleur mais d’un bouquet de fleurs, d’une inflorescence si l’on emploie le terme botanique approprié ! Ce que l’on assimile à une fleur est en fait un ensemble de plusieurs dizaines de fleurs jaunes au centre et de fleurs blanches à la périphérie.

A l’énoncé de « Grande Marguerite », tout le monde la situe bien volontiers dans une prairie. Si ce fut ordinaire à une époque, ça l’est beaucoup moins aujourd’hui. La Grande Marguerite ne supporte ni pâturage, ni fertilisation. Sa disparition des prairies révèle une régression des surfaces de prairies de fauche peu amendées, milieu de vie d’une multitude de plantes et d’animaux. 

 Que puis-je faire pour améliorer la connaissance et protéger la Grande  Marguerite ? Le Conservatoire Botanique National de Bailleul a engagé, après « Gui est là ? », un second inventaire participatif intitulé « Marguerite sauvage est dans le pré ? ». En signalant vos observations de Grande Marguerite vous indiquez la présence de prairies en bon état écologique et cette connaissance est indispensable à leur conservation.  Participer à ce suivi, c’est agir pour la biodiversité de l’Avesnois !

Pour participer : www.margueriteestdanslepre.org 

 

 

Conseils pour les économies d'énergie

Le Parc Naturel Régional de l'Avesnois vient de produire un document concernant des conseils pour réaliser des économies d'énergie :

Comment faire des économies d’énergie au quotidien

 

Quelques conseils :

 - J’évite de surchauffer mon logement. Il est conseillé une température de 19°C dans les pièces à vivre, et 16°C dans les chambres

- Je baisse le chauffage dans les pièces inoccupées

- Je fais entretenir chaque année ma chaudière par un professionnel et je purge régulièrement mes radiateurs

- J’utilise un éco-mousseur sur mes robinets pour réduire ma consommation d’eau

- Je branche mes appareils sur une multiprise avec interrupteur pour couper le courant facilement et ainsi éviter la veille prolongée

- Je lave mon linge à basse température

- Je dégivre mon réfrigérateur dès que la couche de givre dépasse 3mm.

- Je privilégie le lave-vaisselle rempli  en mode « éco » plutôt que de faire la vaisselle à la main

- Je recouvre mes casseroles quand je cuisine - Lorsque je me brosse les dents j’utilise un verre pour me rincer plutôt que de laisser couler l’eau

- J’installe des ampoules LED

 - Je privilégie  le séchage de mes vêtements à l’air libre

- J’installe des bas de porte  devant les portes  pour éviter les déperditions de chaleur

- Je préfère la douche au bain

 - Je pose des joints autour des fenêtres 

 

 

 

Le hérisson de nos jardins

Accueillir le hérisson dans son jardin

Le hérisson contribue à éliminer bon nombre d’animaux considérés comme nuisibles, ce qui en fait un précieux ami des jardiniers. Cependant, pas question d’adopter un hérisson il s’agit d’une espèce protégée qu’il est donc interdit de capturer, de transporter, d’acheter ou de vendre. D’autant que, capturer un hérisson adulte, c’est risquer d’abandonner et de laisser mourir quelques orphelins ! De plus, le jardin qu’on lui offrirait risquerait fort de se révéler trop petit pour cet animal qui a besoin  de plusieurs hectares pour subsister. La seule possibilité est d’attendre sa venue en rendant son jardin accueillant.

On peut l’observer à la tombée de la nuit, lorsqu’il part à la recherche de sa nourriture : perce-oreilles, mille-pattes, araignées, limaces, escargots, verres de terre….

Dès que la température descend sous les 10°C, le hérisson entre en hibernation. Il s’aménage un nid fait de mousse et de feuilles mortes à l’abri d’un tas de bois, d’une haie. Il se réveillera de temps à autre, consommant les réserves de graisses accumulées durant la belle saison. Il se réveillera pour de bon vers le mois d’avril.

Quelques conseils pour rendre le jardin accueillant pour le hérisson :

  • Pensez à ménager quelques ouvertures dans les clôtures ou les murs (un espace de 10 cm est suffisant)
  • Pensez à laisser un tas de bois, de feuilles mortes, de foin ils seront fort appréciés
  • Renoncez à utiliser des produits chimiques
  • Laissez une planche de bois aux bords de votre piscine ou de votre mare, pour éviter les noyades
  • Ne dérangez jamais un hérisson durant son hibernation
Guillaume DHUIEGE

Responsable du pôle milieu naturel et eau
guillaume.dhuiege@parc-naturel-avesnois.com
Tél. : 03 27 77 51 63

Photos : © PNRA  et F Larrey
Texte : source Natagora

La chouette effraie en Avesnois

Le Parc Naturel Régional de l'Avesnois

Vous êtes habitant, élu, enseignant, animateur, professionnel… L’équipe du Parc peut vous accompagner en vous apportant conseils et expertise, elle peut mettre également à votre disposition des outils (prêt de matériel, expositions itinérantes…) et services (conseils, aides).

Prairies bocagères, forêts de feuillus, vergers en fleurs, rivières sinueuses, moulins au bord de l’eau, kiosques à danser au cœur des villages, oratoires en pierre bleue… font du Parc naturel régional de l’Avesnois un territoire d’exception. Les vaches animent avec bonheur ce paysage de bocage. Elles sont d’ailleurs à la source de nombreux produits laitiers dont le Maroilles est le fleuron. C’est parce qu’il possède un patrimoine si remarquable, et remarqué, que l’Avesnois fait partie de la grande famille des 48 Parcs naturels régionaux de France.

Un Parc naturel régional se crée sur un territoire aux patrimoines remarquables et à l’équilibre fragile. Il est composé de communes adhérentes et associées, qui ont adopté, volontairement la Charte du Parc dont l’objectif est d’assurer le développement durable du territoire en y préservant et valorisant ses richesses naturelles et culturelles.

Pour consulter toutes les informations sur le Parc Naturel Régional de l'avesnois ICI